C’est par un choix consensuel autour de la compétence que le président Lula a entamé les travaux de la Conférences des Parties relative à la lutte contre les changements climatiques.
Dans son communiqué diffuse en date du 21 janvier 2025, l’Observatoire du Climat, cette association qui regroupe plusieurs structures luttant pour la préservation de l’environnement, applaudit des deux mains quant au choix porté sur l’ambassadeur André Correa Do Lago pour présider aux travaux de la 30e conférence des Parties (Cop30) dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques sous l’égide des Nations unies.
Mieux, indique le communiqué, le président Lula a également choisi le secrétaire d’État, Mme Ana Toni comme Directrice exécutive. «Lu Lula choisit le bon nom pour la COP30, mais Lago doit se dépêcher. L’ambassadeur a les compétences et le respect de la communauté internationale pour diriger la conférence de Belém, mais il devra faire face à des défis géopolitiques et à des délais serrés » a renseigné le comité directeur de l’Observatoire du Climat, non sans pointer le curseur sur l’urgence à agir.
Pour eux, « il est difficile d’imaginer deux personnes mieux placées pour occuper ce poste, compte tenu de leur vaste expérience et de leur connaissance approfondie des négociations multilatérales sur le climat ».
La COP face à la géopolitique et le respect de l’accord de Paris
Selon le communiqué, Corrêa do Lago possède à la fois les compétences et le respect de la communauté internationale – des qualités dont il aura besoin pour s’attaquer à un programme difficile à un moment où le réchauffement climatique a dépassé les limites de l’Accord de Paris et où la géopolitique est de plus en plus hostile à l’action climatique et à la coopération internationale.
C’est à cet effet que l’Observatoire du Climat estime que la COP30 doit démontrer au monde que le processus multilatéral sur le climat reste essentiel pour relever le plus grand défi collectif de l’humanité. La conférence doit accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris, en particulier les dispositions de son premier bilan mondial, qui a conclu que l’humanité doit commencer à éliminer progressivement les combustibles fossiles au cours de cette décennie.
Poursuivant, le document souligne que la COP30 doit veiller à ce que les objectifs climatiques nationaux (CDN) pour 2035 soient alignés sur l’objectif de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 °C, ce qu’aucun CDN soumis jusqu’à présent n’atteint. En outre, elle doit conclure des négociations cruciales, en particulier sur l’objectif mondial d’adaptation. Enfin, elle doit définir comment des centaines de milliards de dollars par an seront mobilisés pour lutter contre la crise climatique dans les pays en développement.
Cette confiance accordée à la dreamteam Lago /Toni sera également renforcée par l’appui du gouvernement plus précisément le travail de la ministre de l’environnement Marina Silva. Invité à accompagner la « dream team », l’Observatoire du Climat ne sera pas en rade pour la réussite de cet événement au lendemain de « échec « des travaux à la Cop 29.