Prenant part,le jeudi 03 juillet 2025, à l’atelier de renforcement des capacités des journalistes sur la transitionénergétique juste et le JETP, dans le cadre de l’implémentation du projet RECANE du Centre de Recherche et d’Action sur les Droits Économiques, Sociaux et Culturels, l’honorable député Babacar Ndiaye a fait un profond plaidoyer sur la thématique.
« Nous participons à cette activité sur un sujet à la fois complexe, stratégique et crucial pour l’avenir énergétique du Sénégal. La transition énergétique n’est pas un luxe. Elle edt une nécessité vitale pour bâtir une économie plus résiliente, plus propre et offrir des opportunités à nos populations en général, et à notre jeunesse en particulier.
Il ne peut y avoir de transition sans justice. C’est d’ailleurs tout l’enjeu du JETP qui ne doit pas être vu comme un mécanisme financier mais comme un pacte social., environnemental et inter générationnel
Ce partenariat nous permet de réduire notre dépendance aux énergies fossiles, de valoriser notre énergie solaire et éolienne, de créer des emplois verts et qualifiés, d’éviter les externalités négatives liées au carbone, mais surtout de garantir que personne ni communauté ne soit laissé pour compte.
Le Sénégal fait face à une urgence climatique qui affecté nos côtes, nos sols, nos ressources et notre santé. Pourtant, nous sommes parmi les plus faibles pollueurs au plan mondial.
il est donc impératif que cette transition soit équitable, inclusive et souveraine. Et cela ne peut se faire sans un dialogue permanent avec les populations concernées
Pour cela, le rôle de la presse est central. Les journalistes sont les passeurs d’information, les garants de la transparence, les relais de la voix citoyenne.Les journalistes ont le pouvoir de démocratiser le débat énergétique, d’éclairer les choix politiques, de suivre les projets sur le terrain, mais surtout de sensibiliser à une consommation plus responsable.
La transition énergétique est aussi un exercice de démocratie. Plus elle sera expliquée et débattue, plus elle sera acceptée.
au nom de l’assemblée nationale, je vous assure que nous jouerons notre rôle de contrôle démocratique. Nous veillons à ce que les accords signés servent l’intérêt national, les populations soient consultées et indemnisées équitablement, les objectifs de justice sociale, de genre et durabilité soient respectés.
mais ce combat pour une transition énergétique juste ne peut être gagné seul. Il exige une alliance forte, entre l’Etat, le Parlement, société civile, les chercheurs, les partenaires, mais surtout la presse » a exposé le parlementaire.
