En tournée dans la petite côte pour partager leur expérience sur l’émigration clandestine, l’association BOZAFI signe sa quatrième édition.
En partenariat avec le FRONTEX une agence qui s’active dans la lutte contre le flux migratoire, l’association BOZAFI n’est pas pour autant d’accord sur l’utilisation des termes « immigration clandestine ou émigration irrégulière ».
Selon Saliou Diouf le président « Nous ne reconnaissons pas ces termes, le plus important c’est d’encadrer la liberté de voyager. Les gens en ont le droit, il suffit de les accompagner ».
Selon lui d’autres citoyens se déplacement par tous les moyens pour aller où ils veulent. Et de se demander pourquoi nous autres sommes diaboliser. Non sans demander la préservation de la dignité humaine.
» C’est malheureux qu’on nous colle des étiquettes dans notre système de mouvement ».
Interpellé sur la réciprocité des visas il pense que c’est » une solution à réviser » mais insiste surtout sur le respect de la dignité humaine.
Par Khassim Seck