Cest à l’issue d’une conférence internationale dans la capitale italienne que des gouvernements du monde entier se sont enfin mis d’accord, vendredi 28 février 2025 sur une nouvelle stratégie pour lever 200 milliards de dollars supplémentaires chaque année afin de mieux protéger la flore et la faune de la planète d’ici 2030.
Les échanges se sont poursuivis jusque tard dans la nuit de jeudi et au petit matin du vendredi, après trois jours de réunion dans le cadre d’une nouvelle conférence des États parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. Ces teavaux ont qui a rassemblé du 25 au 27 février, à Rome, les gouvernements de 150 pays.
L’objectif était de combler certaines lacunes clés concernant le financement de la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal (GBF). Cet accord historique signé en 2022 vise à stopper et inverser la perte de biodiversité d’ici 2030, alors que plus d’un million d’espèces végétales et animales sont aujourd’hui menacées d’extinction en raison notamment de l’augmentation des conflits, de la déforestation, de l’exploitation minière et du déversement de déchets toxiques.

C’est désormais chose faite.
« Nous nous réjouissons de cette annonce », a déclaré vendredi le Porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse à New York. « Nous devons mobiliser au moins 200 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour combler le déficit mondial de financement de la biodiversité ».
Mécanisme de collecte et de décaissement
Dans le cadre de l’objectif visant à mobiliser 200 milliards de dollars par an d’ici 2030, les pays riches se sont engagés à une voie à suivre pour fournir 20 milliards de dollars par an aux pays en développement jusqu’en 2025, puis 30 milliards jusqu’en 2030. « Ces journées de travail à Rome ont démontré l’engagement des parties à faire progresser la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité », a salué Susana Muhamad, présidente de la COP16, soulignant « l’effort collectif pour parvenir à un consensus sur les questions clés qui étaient restées en suspens à Cali ».