Le debat autour de la crminalisatiin de l’homosexualité au Sénégal refait surface.
A la suite de l’audience qui leur a été accordée par le président de l’assemblée nationale, El Malick Ndiaye, les membres du collectif Abd Samm Jiko yi ont tenu un face à face avec la presse pour informer de l’issue de ces échanges.
Après avoir exposé le travail effectué depuis quelques temps pour remettre au goût du jour ce projet, et les différentes communications qui en ont été faites, le collectif est revenu sur la réponse qui leur ont été servie par El Malick Ndiaye et ses équipes.

Selon Ndeye Diop, la présidente des femmes du collectif, rien ne s’oppose au vote de la loi dont le texte est bien élaboré ».
» Nous avons échangé l’équipe juridique du président l’assemblée nationale qui nous ont signalé que le texte que nous leur avons présenté était excellent dans la forme, et qu’ils n’y voyaient aucune observation dans la redaction » a informé Mme ndeye Diop.
Dans ses explications, la présidente des femmes du collectif a rappelé que leur objectif n’était pas « d’éradiquer l’homosexualité mais de corser la peine à l’encontre de tous ceux qui s’y adonneraient »
Tout en saluant les bonnes conditions dans lesquelles se sont déroulés les échanges sur un chron de 2 tours d’horloge, le collectif renseigne que le président El Malick Ndiaye leur a demandé de saisir le Chef de l’Etat et le premier ministre. » Lorsque nous avons fini d’exposer la question, le président El Malick Ndiaye qui a salué cette initiative nous a demandé de prendre langue avec le President de la République, Bassirou Fiomaye Faye et son Premier Ministre pour la suite à donner à ce projet de loi qu’ils sont les seuls à pouvoir diligenter » a souligné Mme Diop.
non sans rappeler que le vote de cette est une demande sociale et un un vœu de toutes les populations. « Nous avons espoir que lors de notre prochaine rencontre avec les médias, ce sera pour vous annoncer la bonne nouvelle du vote de la loi » a conclu Mme Ndeye Diop
Front contre les féministes et la loi pour l’autorité parentale.
La présidente Ndeye Diop a profité de l’occasion pour se dresser en.porte à faux avec les organisations féministes qui posent le débat de l’autorité parentale.
En phase avec l’association Ndeyi Askan Wi, le collectif And Samm Jiko yi dénonce les pratiques de celles qui se réclament féministes. » C’est un groupuscule qui se déplace en catimini dans les réunions internationales, y signent des protocoles qu’ils veulent nous imposer. Nous ne sommes pas en phase sur cette question précise car l’autorité de l’homme dans le foyer n’est une décision unilatérale, cela lui provient de Dieu. Cette autorité est empreinte d’une loi divine qu’on ne saurait balayer d’un revers de main » a défendu Mme Diop.